Catégories : Homme soumis, Femdom Domination féminine
Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 80 : Première domination
il y a 1 an
Chapitre 81 : Devine où on sort ce soir
Je ne répondis pas. J’avais de plus en plus de questions. Venais-je ? Alors pourquoi cette nudité ? Je ne rentrerai jamais dans une boîte de nuit ainsi ? De quoi parlait-elle donc ? Où allions-nous ?
- Attends-nous ici, dit Ladyscar, me laissant seul dans le salon, devant les équipements dépeuplés de Lisa.
Je n’avais rien à faire. Les dominatrices étaient parties s’habiller, se remaquiller. J’attendais seul et j’en avais pour un certain temps. C’était très étrange de me retrouvera ainsi dans ce salon bourgeois, plus grand que mon appartement. J’étais libre. Je n’avais plus aucune attache, aucun poids et surtout aucune cage. Mon sexe me suppliait de le soulager. La vision de Lisa attachée et tourmentée, le souvenir de Sandrine, la vendeuse rousse, le désir que j’avais pour Valérie dans sa tenue indienne si particulière, tout m’y poussait.
D’ailleurs où étaient mes deux étudiantes. Ben avaient dit qu’elles étaient parties. Je n’avais cependant ni entendu la porte d’entrée lorsque nous étions en cuisine, ni de voiture démarrer. On les avait pourtant bien raccompagnées ? Mais il n’y avait plus de valets selon Maîtresse Diane. Je m’en inquiétais soudainement. Le sort de Lisa leurs avait-elles été proposé ? Coucheraient-elles cette nuit dans le donjon ? Je doutai qu’elles eussent donné leur consentement.
Cette idée ne m’enchantait guère. Avais-je le temps de vérifier, de descendre au donjon ? J’estimai que le temps que je vérifie était bien inférieur à celui qu’elles auraient besoin pour se préparer. Je décidai d’en prendre le risque.
L’escalier était froid. La pierre choisie pour le construire en était plausiblement la cause, associée au fait que nous entrions en hiver. Le couloir du sous-sol donnait sur quatre portes. Celle du donjon s’avérait fermée. Ce devait être une bonne nouvelle… ou pas. Je n’entendais aucun bruit et je savais l’acoustique rudimentaire.
Néanmoins je ne m’arrêtais pas là. J’avais eu l’occasion de voir depuis l’intérieur du donjon une grille et, si j’avais bien compris l’agencement, elle devait donner sur la pièce du fond. Cette porte n’étant pas fermée, je rentrai en allumant la lumière, réagissant apostériori que les occupants s’en apercevraient depuis le donjon mal éclairé. Toujours aucun bruit, mais je voulais être sûr.
La pièce dans laquelle j’étais entré était un atelier que les valets devaient utiliser pour fabriquer, réparer, construire. La grille était bien là, mais une armoire la couvrait en partie. Je la déplaçai difficilement et montant sur une sorte de petit tabouret je regardai au travers. La pièce était sombre. J’éteignis la lumière de mon côté et attendis un peu que mes yeux s’habituent à l’obscurité pour me rendre compte que ces inquiétudes qui me tourmentaient n’étaient que des chimères. Je ne vis rien que les monstrueux équipements qui attendaient, impatients, qu’on les sustente.
Obnubilé par ce que je risquais, j’en avais oublié que je ne devais pas être là. Je remis l’armoire du mieux que je pouvais, persuadé qu’un examen attentif prouverait ma présence et je remontai au rez-de-chaussée.
Lady Christine était déjà au salon.
-
Où étais-tu ? m’accusa-t-elle. Tu t’es branlé quelque part.
-
Non, Maîtresse. Je n’ai pas besoin de cage pour savoir que j’en n’ai pas le droit, Maîtresse.
-
Alors où étais-tu ?
-
Je suis descendu au donjon. Je voulais être sûr que vous n’y aviez pas enfermé Nathalie et Valérie. Je ne les ai pas vu sortir et…
-
Ce sont des maîtresses, enfin en ce qui concerne Nathalie. Nous n’allons pas les traiter comme des soumises. Quoique Valérie me semble un peu trop gentille. Une bonne fessée ne lui aurait pas fait de mal.
-
Et Lisa ?
-
Lisa est entre les deux. Elle est plutôt maîtresse avec les hommes et aime être soumise avec des femmes. Elle aime le plaisir des deux côtés du jeu. Un peu comme toi, il me semble.
-
Vous croyez ?
-
Oui, je pense. Nous verrons avec les séances de demain après-midi, concéda-t-elle sur la suite des évènements.
-
Ce soir vous sortez, mais moi aussi ?
-
Oui. Ce sera probablement la plus dure de tes épreuves. Demain, tout ce qu’on te proposera ne te posera aucun problème.
Proposer ! Le terme était un euphémisme. Je n’ai jamais eu beaucoup de choix.
-
Et ce soir, qu’allez-vous me faire ?
-
Nous ? Rien ! On va t’emmener en boîte. C’est samedi soir. C’est le moment où tous les étudiants doivent se lâcher, non ?
-
Si, sûrement Maîtresse, répondis-je cherchant ce qui m’attendait.
Je ne défilerai pas nu au milieu d’une boîte de nuit. Je ne tiendrais pas cinq minutes avant qu’on ne me jette dehors. Il existait bien une boîte où les hommes étaient dénudés, une boîte réservée aux femmes, pratiquée beaucoup pour les anniversaires et les enterrements de vie de jeune fille. Mais les acteurs étaient payés, c’étaient des professionnels. De plus, je ne croyais pas que mes dominatrices verraient une quelconque soumission à m’y laisser aller, la verge au vent.
Tata Marguerite nous rejoint.
- J’ai un manteau pour lui, dit-elle.
Maquillage enlevé, couettes démises, faux ongles enlevées et vêtements féminins absents, je redevenais « il » à leurs yeux. Je poursuivais mes efforts pour ne pas bander, ne pas leur rappeler ma nudité et surtout ma liberté. C’est pour cela que je fus surpris quand elle m’en parla en premier.
- Tu ne nous trouves pas séduisantes, lança Tata Marguerite.
Lady Christine, n’apprécia pas d’être ainsi prise à partie. C’est vrai que le physique de ces deux dominatrices était le jour et la nuit. Nul ne pouvait contester la beauté de Marguerite, comme il fallait beaucoup d’imagination pour mettre Christine sur le même plan.
-
Si bien sûr, maîtresses, mais j’évite d’y penser. Je ne voudrais pas vous incommoder avec mon membre tendu.
-
Tu ne le feras pas. Il peut se mouvoir autant qu’il le veut, tant que tu n’éjacules pas. Ladyscar t’a montré hier soir.
-
Quand pourrai-je éjaculer ? demandai-je, essayant d’oublier la torture psychologique que j’avais subie et qui me rongeait encore quand j’y pensais.
Rien que pour cela je désirai me branler et leur vider cette semence, fermentée quinze jours en fût de couille, sur leur récent et futile maquillage.
- Quand nous te l’autoriserons.
J’étais là, nu devant ces deux femmes beaucoup plus âgées que moi, habillées de belles toilettes, prêtes à sortir. Je ne rêvais qu’à la fin de ce weekend quand je réintégrerai mon appartement probablement éreinté.
Nous fûmes rejoints par Ladyscar, et enfin par Maîtresse Diane. Elle portait avec elle un second manteau pour moi, un grand loden habillé, masculin, me descendant jusqu’aux chevilles. Tata Marguerite n’usera pas de celui qu’elle avait envisagé pour moi.
- Il faut la préparer un peu avant, dit notre hôtesse, tandis que Ben lui apportait un tube bleu, trop petit pour un gode.
Depuis le début du weekend, j’avais tour à tour été inquiet, apeuré, surprix, heureux, fier, mais là je ne comprenais tout simplement pas. C’était trop petit pour me le mettre dans le cul !
- Tourne-toi ! m’ordonna pourtant Maîtresse Diane.
J’entendis un clic et je sentis qu’elle écrivait quelque chose dans le bas de mon dos. Le temps que je pense à suivre le mouvement de ce que je compris être un marqueur, elle avait fini d’écrire. Je savais qu’elles attendaient que je leur pose la question, donc je ne le fis pas. Cela l’a surpris.
-
Tu ne veux pas savoir ce que j’ai écrit ? dit-elle.
-
Je sais déjà que si vous vouliez que je le sache, vous me le diriez.
-
Tu as raison, dit-elle en se mettant de côté.
Elle écrivit sur ma joue. Cela ne dura pas assez longtemps pour que je n’en devine le mot. En revanche, la flèche dirigée vers ma bouche fut assez explicite, comme celle vers mon trou du cul. Je me doutais finalement de la teneur du message. Ce qui m’inquiétais le plus était à qui il était adressé ?
- Si maintenant nous sommes prêtes, rassembla Maîtresse Diane.
Ben m’aida à enfiler mon manteau, comme à toutes ces dames. L’absence de fourrure intérieure, le rendait moins confortable à même la peau que celui, féminin, que je portais ce midi. Préférai-je donc les vêtements de femme ? Je le serrai néanmoins contre moi. Il s’agissait de ma seule protection me dis-je, alors, que pieds nus, je redescendis les marches du perron nous séparant de la voiture.
Cette fois il faisait nuit, cette fois il faisait froid.
l idee d une sortie en boite me plait beaucoup | |
Elles vont l'emmener dans une boite homo |
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